La spécialisation et la généralisation ne sont pas vraiment des évènements qui ont lieu dans la vie (fictive) des personnages et n'ont pas de réelles influences sur le personnage tant que ce dernier ne se met pas à gagner des points d'expérience. Ces deux méthodes permettent surtout de déterminer les Compétences du personnage dans un domaine connexe à celui d'une Compétence qu'il possède déjà. Si le personnage possède une Compétence dont le Champ inclut la Compétence recherchée, la spécialisation précise que cette Compétence débutera au même niveau que la Compétence générale. Si la nouvelle Compétence n'est pas dans le champ de la Compétence recherchée mais suffisamment proche, on pourra trouver la Compétence générale correspondante et calculer son niveau de départ grâce à la généralisation. Ce niveau de départ est toujours plus faible et représente donc le manque de familiarité du personnage avec ce type d'activités, malgré son expérience dans la Compétence initiale.
Le joueur peut donc créer autant de Compétences qu'il désire en généralisant et en spécialisant ses Compétences initiales. Le facteur limitant est le Coût de plus en plus élevé de la généralisation et c'est sur ce facteur que le MJ devra porter son attention. Très rapidement, la généralisation d'une Compétence mènera à des Coûts égaux ou supérieurs à ceux d'une Compétence Vaste, rendant l'augmentation d'une telle Compétence ridiculement lente. S'il y a un certain abus de la part des joueurs, ils s'apercevront rapidement que le niveau d'une telle Compétence est souvent inférieur au niveau par défaut des Compétences qui la composent, et ce, même avec une Compétence de base très élevée. De plus, ces Compétences coûtent extrêmement chères à haut niveau et sont donc plus une pénalité pour le joueur.